Vendredi 21 juin 2103. 18h
Projection/ Débat: La langue de Zahra. Un film de Fatima Sissani.
http://lalanguedezahra.blogspot.fr
En présence de la réalisatrice et la romancière Hemley Boum auteure de deux romans: Le clan des femmes et Si d'Aimer.
http://www.lacheminante.fr/si-d-aimer,fr,4,LC_HEMLEY_SIDAIMER.cfm
http://leclandesfemmes.blogspot.fr
Bric à Brac
108 rue Oberkampf, Paris, 75011.
Synopsis
Les Kabyles existent d’abord par la parole. Chaque
geste, chaque instant de leur quotidien peut donner lieu à une langue de vers, de métaphores, de proverbes... Ne dit-on pas que dans ces contreforts montagneux dont ils sont les hôtes, la joute
oratoire était un exercice courant ?
Une réalité qu’on se représente mal lorsque l’on plonge dans la société de l’immigration où ces hommes et femmes, souvent analphabètes, sont relégués exclusivement au rang d’ouvriers et de femmes
au foyer…On imagine alors mal les orateurs qu’ils deviennent lorsqu’ils retournent dans leur langue.
Fatima Sissani
Née en Algérie, Fatima Sissani vit en France depuis l’âge de 6 ans. Journaliste, elle a réalisé des émissions et des reportages pour des radios libres ainsi que des documentaires et des portraits pour France culture. La langue de Zahra constitue son premier film. A l’image de ce documentaire, l’ensemble de son travail est dominé par la question de l’exil : « En réalité, celui-ci m’obsède, me fascine, me colle à la peau et finit toujours par revenir par une petite porte. Cette fois c’est ma mère qui l’a poussée. Je l’ai laissée s’y engouffrer car je savais que le moment était venu de l’interroger sur ces morceaux de vie que je n’ai pas trouvé le moment ou peut-être l’audace de questionner.»
Le film a obtenu trois prix:
1er prix du documentaire au Festival Vues d’Afrique à Montréal du 27 avril au 6 mai 2012
1er prix du Festival du cinéma amazigh de Tizi Ouzou du 25 au 28 mars 2012
1er prix du Festival Issni N’ourgh du cinéma amazigh à Agadir du 6 au 9 octobre 2011
Hemley Boum
Source: http://www.lacheminante.fr/si-d-aimer,fr,4,LC_HEMLEY_SIDAIMER.cfm
"Née en 1973 à Douala au Cameroun, Hemley Boum aspire très tôt à la découverte du vaste monde. Le choix des sciences sociales option anthropologie n’est dès lors pas anodin et servira plus
tard
son écriture. L’obtention de sa maîtrise à l’Université Catholique d’Afrique Centrale lui permet de passer le concours d’entrée de l’Université Catholique de Lille.
Hemley bascule des pluies tropicales à la grisaille humide et froide d’une ville du Nord de la France, dont elle retient pourtant trois années d’études où elle s’est amusée. Se dessine alors un certain regard sur le monde, les gens et la vie, qui caractérise son écriture, pleine d’humour."
samedi 18 mai de 11h à 12h.
Lectures-dédicaces de l'ouvrage LIRE ASSIA DJEBAR! dans le Val d'Oise
Le Cercle vous convie à une séance de
lectures et dédicaces de notre ouvrage collectif LIRE ASSIA DJEBAR!, en présence de Anne-Marie Carthé et Amel Chaouati au Théâtre 95 à Cergy Préfecture dans le cadre du deuxième festival des
cultures africaines.
Jeudi 23 Mai, 2013 - 18:30 - 20:00
Amel Chaouati, coordinatrice de l'ouvrage collectif LIRE ASSIA DJEBAR! et Max Vega-Ritter co-auteur vous invitent à une conférence organisée par la bibliothèque universitaire de Clermont-Ferrand
Les enjeux de la transmission dans la fiction d’Assia Djebar : blessures et bonheur
Bibliothèque Lettres et Sciences Humaines
Lafayette - Salle Massillon - 1er étage
http://bibliotheque.clermont-universite.fr/culture-science/rencontres_bul/autour-assia-djebar
La plasticienne, auteure et membre du Cercle Anne-Marie CARTHE et la présidente du cercle, coordinatrice du collectif LIRE ASSIA DJEBAR!, Amel CHAOUATI se rendent prochainement en Algérie pour des conférences, lectures et signatures de l'ouvrage dans trois villes du pays. Voici l'ensemble du programme:
Samedi 04 mai 2013. 14h30 (Alger): Librairie
Kalimat. 27 Avenue Victor Hugo. Lecture/signature.
http://www.librairesfrancophones.org/algerie/item/82-librairie-les-mots-kalimat.html
Mardi 07 mai 13h30 (Tizi-Ouzou): Librairie
Multilivres Cheikh. 19 Rue Abane Ramdane. Lecture/Signature.
http://www.librairesfrancophones.org/algerie/item/76-multi-livres.html
Samedi 11 mai 10h (Sidi Bel Abbès). Hôtel Benitala. N° 152 / 7 Boulevard Ahmed Zabana.
Conférence: LIRE ASSIA DJEBAR!
05 avril 2013 à 18h30
Espace Eqart à Marciac dans le cadre de la manifestation culturelle Cultures d'Afrique organisée par la médiathèque de Marciac et l'exposition d'Anne-Marie Carthé.
Pour connaître le programme cliquez sur les images.
vendredi 18 janvier à 18h30*
Dans le cadre de l'exposition « Chemin de peinture, ligne d’écriture » (voir ci-bas), Le Cercle des Amis d'Assia Djebar organise un événement littéraire autour de son ouvrage collectif:
LIRE ASSIA DJEBAR!
Les auteur(e)s, Anne-Marie Carthé, Amel Chaouati, Patrick Potot, Hervé Sanson, Max Véga-Ritter et l'éditrice,
Sylvie Darreau vous donnent rendez-vous pour des lectures et débat au:
Centre Culturel Algérien
171, rue de la Croix Nivert
75015 paris
http://www.cca-paris.com/images/stories/revue_kalila/kalila15/pdf/KalilaDec2012.pdf
Décembre 20012
L'avantage d'être nomade, c'est de pouvoir aller partout où l'ailleurs nous appelle
on peut se sentir bien là où l'on se trouve mais on peut tout aussi bien l'être ailleurs
Toute la terre devient alors sa propre patrie
Telle est cette ingénieuse illusion qui nous allège de la peur du déracinement
On se dit que là-bas on trouvera sûrement des frères et sœurs et des amis
C'est pourquoi Le Cercle Des Amis d’Assia Djebar représenté par Amel Chaouati
S'envole pour Djibouti emportant avec lui son collectif LIRE ASSIA DJEBAR!
Il est invité à participer au colloque international Djibouti 2012
Qui a pour intitulé « Maintenant que tu as mûri, comment te transcrire ? »
Pendant quatre jours il sera question de la langue maternelle
Amel Chaouati, présentera une communication avec le regard d'une psychologue
Elle voudrait l'intituler " Une francographie au service de l’oralité"
Elle ira aussi à la rencontre des étudiants de l'université de littérature
Ils souhaitent qu'elle leur parle de deux œuvres d'Assia Djebar
Vendredi 14 décembre 2012 à 20h
Les mains savantes
30 Bis Rue des solitaires
Paris 19ème
Métro Jourdain ou Place des fêtes
Le Cercle des Amis d'Assia Djebar est heureux de recevoir Aziz NAMANE, maitre-assistant à l’université Mouloud Mammeri, Tizi-Ouzou (Algérie).
Infatigable mais anonyme marche dans la mémoire
L’œuvre romanesque d’Assia Djebar montre un nombre important d’éléments ayant un lien direct avec l’identité et l’appartenance culturelle. A travers les nombreux textes romanesques se
vérifie
la question relative à la quête d’une langue d’amour en opposition avec une langue de guerre, et une langue maternelle en opposition avec une langue de la création. Se vérifie aussi la question
relative à l’apparition chez celle qui est considérée comme la plus grande femme du Maghreb d’un entre-deux neutre qui constitue l’espace voué à la rencontre et à l’échange, ou ce qui est
qualifiéen arabe de « barzakh » qui désigne l’espace entre deux géographies, deux mondes et deux civilisations.
L’amour, la fantasia est un modèle littéraire qui témoigne d’une écriture axée à l’origine sur la remémoration, dessine un espace intra cultuel situé au-delà des frontières, des langues et
des genres.
Je voudrais illustrer lors de notre soirée de quelle manière ce roman offre au lecteur, au même titre qu’au chercheur, quelques terrains fertiles permettant de s’interroger sur l’éventuel rôle
que jouerait l’écriture dans l’accomplissement identitaire et culturel.
Aziz Namane prépare une thèse de doctorat ayant pour thème : "Le choix du discours dans l’œuvre d’Assia Djebar". Il effectue également un travail de recherche sur le roman algérien et le cinéma et traduit des livres scientifiques du français vers l’arabe dans le cadre de l’Equipe de Traduction (dont il a la responsabilité) appartenant au Laboratoire d’analyse du discours. Il a publié "Modernisme et postmodernisme dans l’écriture dibienne".
samedi 17 novembre à partir de 12h
Le Cercle Des Amis d'Assia Djebar représenté par Amel Chaouati vous donne rendez-vous au Salon des éditeurs indépendants à Paris, au niveau du
stand de la maison d'édition La Cheminante (B34) pour la signature de son collectif Lire Assia Djebar!
l'autre LIVRE. 10e Salon des éditeurs indépendants
Espace des blancs Manteaux
4 rue du tempme Paris 4e (Metro Hôtel de ville)
Samedi 20 octobre 2012
Salon International du Livre et des arts à l'haÿ-les-Roses
Par Houyame Aydi
A l’occasion du 50ème anniversaire de l’Indépendance de l’Algérie, Le Salon International du Livre et des Arts de L'Haÿ-les-Roses, rend hommage à l'Académicienne et romancière Assia Djebar. Pour sa cinquième édition, le thème du salon sera cette année: Femmes, je vous aime.
Notre club de lecture, Le cercle des amis d'Assia Djebar participe à cet hommage avec la sortie du livre collectif LIRE ASSIA DJEBAR ! dirigé par Amel Chaouati, fondatrice du Club.
Venez rencontrer les auteurs de l'ouvrage qui vont lire des extraits de notre livre ainsi que des extraits des textes d'Assia Djebar. Vous pourrez également admirer l'exposition des oeuvres picturales de l'une des auteurs de l'ouvrage.
Merci de venir nous encourager ce samedi 20 octobre à 17h.
Un débat autour de l'oeuvre d'Assia Djebar sera également organisé à 18h.
Voicile programme:
http://www.laroseraiedescultures.fr/edition2012/mb-hommage-a-assia-djebar.html#1
Vendredi 04 mai 20 h
Café de la contrescarpe
57 rue Lacepède Paris 75005
Le Cercle des amis d’Assia Djebar a le plaisir de recevoir
Mounira Chatti pour une rencontre intitulée :
Création féminine au Maghreb et au Moyen Orient
La littérature est le lieu où se déploie la liberté : celle de déconstruire le monde, celle d’affirmer un engagement poétique et politique. Pour les femmes qui écrivent, en particulier celles qui sont issues du monde arabe, il s’agit d’abord de restituer les voix des femmes, leur représentation du monde, leur témoignage sur une « condition féminine » encore soumise au point de vue et au pouvoir des hommes. L’écriture donne la parole aux femmes, elle est le lieu où émerge le sujet féminin en tant que voix, corps, « je» désirant et écrivant. Elle dénonce les excès dans lesquels leur condition les retranche : l’isolement, la solitude, les violences sous toutes leurs formes, la folie...
(La séance sera exceptionnellement filmée dans le cadre d'un projet documentaire)
Biographie
Mounira Chatti est maître de conférences de Littérature comparée à l’université de la Nouvelle-Calédonie depuis 2002, actuellement en disponibilité.
Auteure d’une thèse sur la littérature de la déportation (1995). Elle a dirigé deux ouvrages
collectifs : Pouvoirs et politiques en Océanie (L’Harmattan, 2007) et Femmes et création (L’Amandier, 2012). A publié une vingtaine d’articles sur la littérature francophone,
arabe, etc. A publié un roman, Sous les pas des mères (L’Amandier, 2009) ainsi que deux nouvelles, Les rumeurs de Ksour et Profession : téléprospectrice.
Bibliographie spécifique à la thématique
1 - « L’écriture est dévoilement » (à propos d’Assia Djebar et Nawal El Saadawi), in : Femmes et création, dir. M. Chatti, Paris, L’Amandier, 2012, p.
109-123.
2 - « D’elle à je : une trajectoire identitaire et poétique » (à propos de l’œuvre romanesque et autobiographique de Nina Bouraoui), in : Femmes et écriture de la transgression, dir. H. Gafaiti et A.Crouzières, Paris, L’Harmattan, 2006.
3 - « L’envers de l’Algérie ou l’exil intérieur », in : Rachid Boudjedra : une poétique de la subversion, tome 2, dir. de H. Gafaïti, Paris, L’Harmattan, 2001, p. 237-249.
Jeudi 26 janvier
à 20h
Au café La contrescarpe
57 rue Lacépède Paris 75005
Tel: 01 43 36 82 88
Métro Monge
Il y a exactement cinquante ans, Assia Djebar publie son troisième roman Les enfants du nouveau monde chez son premier éditeur, René Julliard. Nous sommes en 1962, l'année de
l'indépendance de l'Algérie. Assia Djebar situe son roman, en 1956, deux années après le début de la guerre de libération. Dans ce décor parsemé de violence, de douleur, et de séparation,
l'écrivain met en scène des destins de couples et d'individus qui allaient participer à la construction d'une Algérie indépendante et laisser profiler le destin d'une jeune nation. En ouverture
du roman, l'écrivain met en exergue des vers de Paul Eluard, extraits de Poèmes pour tous:
"Et pourtant de douleurs en courage en confiance
S'amassent des enfants nouveaux
Qui n'ont plus peur de rien pas même de nos maîtres
Tant l'avenir leur paraît beau"
Pour la première fois, Le Cercle consacre une rencontre à ce roman. Si vous l'avez déjà lu et vous souhaitez partager votre point de vue, ou bien vous voulez le découvrir ou simplement écouter la
lecture de quelques extraits par les différentes personnes présentes, nous vous invitons à nous rejoindre.
Vendredi 16 septembre 2011
à 20h
Au café La contrescarpe
57 rue Lacépède Paris 75005
Le Cercles des amis d'Assia Djebar a le plaisir de recevoir Kiyoko Ishikawa, traductrice en japonais du roman L'amour, la fantasia. La soirée aura pour thème:
Traduction en japonais de L’Amour, la fantasia : son retentissement et son importance
Il y a une vingtaine d’années, au Japon, l’idée de la littérature algérienne en français n’a évoqué que Camus. Ce n’est qu’après les années quatre-vingt-dix
que plusieurs écrivains d’importance comme Kateb Yacine et Mohammed Dib ont été traduits et qu’a commencé l’étude universitaire dans ce domaine. Cependant aucun roman de Assia Djebar, écrivain
essentiel de cette littérature, est resté
sans traduction. Admiratrice de cet auteur et chercheuse de littérature maghrébine en français, Kiyoko Ishikawa vient de publier la traduction de L’Amour, la fantasia. Dans notre
rencontre, elle va parler de ses expériences de cette première traduction en japonais de notre femme écrivain algérienne :
efforts et découvertes qu’elle se faisait lors de son travail, retentissement de la publication, contribution de celle-ci à l’avenir de l’étude de la littérature francophone dans ce pays
d’Extrême-Orient.
Biographie et bibliographie
Professeur de littérature française à Shizuoka University of Art and Culture à Hamamatsu au Japon, Kiyoko Ishikawa a publié plusieurs livres et articles, entre
autres, Paris dans quatre textes narratifs des surréalistes : Aragon, Breton, Desnos, Soupault (L’Harmattan, 1998), « La France et la contre-culture du Japon dans la
période de haute croissance économique (1960-1970) » (La Modernité française dans l'Asie littéraire, PUF,
2004). Ses travaux portent notamment sur le surréalisme et la littérature maghrébine d’expression française. Elle a traduit aussi Tahar Ben Jelloun,
Raymond Queneau, Xavier Forneret.
lundi 27 juin 2011 à 20h00
Au BRIC A BRAC
108 rue oberkampf
75011 Paris
Métro: Rue
St Maur-Ménilmontant
Tel: 09 52 54 28 92
Projection
La Zerda, ou les chants de l'oubli
(Assia Djebar, 1982, 56 minutes)
A l'occasion de la prochaine rencontre du Cercle, j'ai l'immense plaisir de recevoir Hibo Moumin Assoweh, professeur assistante de littérature française et francophone à l’UNIVERSITÉ DE DJIBOUTI et doctorante au CIEF de Paris-Sorbonne. Ses domaines de recherche portent essentiellement sur les littératures francophones d’Afrique et plus spécifiquement de la Corne d’Afrique, ainsi que sur les problématiques du genre dans les littératures et cultures orales de la Corne d’Afrique, du nomadisme, de l'exil et de l'identité.
«Voix féminines et transgressions» dans l’œuvre de Djebar et Waberi
Cet exposé est une conversation entre trois textes d’Assia Djebar et de Waberi, deux auteurs francophones d’horizons différents mais dont les échos entre les projets littéraires
et les narrations fictionnelles sont troublantes. Et c’est l’écriture autour de la figure féminine qui nous interpelle car les convergences, au delà de nombreuses dissemblances perceptibles, sont
tangibles. Chez les deux auteurs, la femme, loin d’être un simple motif d’écriture, devient le processus d’un questionnement et l’emblème d’une écriture de la rupture. Exhumation de la mémoire et
des voix de l’ombre, déroulé des destinées atypiques et allégoriques, peintures d’héroïnes fières et audacieuses…etc. traversent la
fiction de ces deux auteurs dont la poétique commune semble être le dévoilement et la transgression. Notre lecture croise une partie de l’œuvre de Djebar, celle liée à l’évocation de l’histoire
et du quotidien féminin, et la première trilogie waberienne, dédiée à Djibouti, et interroge les enjeux narratifs et la sémiotique de la mise en récit des voix et des itinéraires féminins.
Vendredi 06 mai à 20h
Au café La contrescarpe
57 rue Lacépède Paris 75005
Tel: 01 43 36 82 88
Métro Monge
Textes étudiés pour cette rencontre littéraire
Assia Djebar
-La femme sans sépulture
-Femmes d’Alger dans leur appartement
-Ombre sultane
Abdourahman Ali Waberi
-Le pays sans ombre
-Cahier Nomade
-Balbala
Publications
- Émergence d’une littérature féminine
d’expression française à Djibouti », Marwo, Magazine féminin national, 9 mars
2011.
- Parole féminin ou parcours de trois héroïnes dans la première trilogie de Waberi », in Revue Universitaire de Djibouti, édition n°4, Mars 2008.
Communication
-« Balbala vu par les auteurs djiboutiens d’expression française », 2éme édition des Journées Scientifiques de l’Université de Djibouti, 6 et 7 février 2010, Djibouti.
-« Echos picaresques dans Splendeur éphémère de DAF », Colloque international, « littératures africaines, interrogations contemporaines », 26-28 avril 2009, Djibouti.
-« Mythe d’origine et littérature francophone contemporaine de Djibouti », IXe Journées d’étude de l’Association des Chercheurs en Littératures Francophones (ACLF), Paris-Sorbonne, Paris IV,
22-23
mai 2009, Paris.
vendredi 03 décembre 2010 à 20h00
au restaurant Soupi Frutti
1, rue Alexandre Parodi
75010 Paris
Le Cercle des amis d’Assia Djebar vous convie à une rencontre littéraire autour du roman:
Les nuits de Strasbourg (Actes Sud, 1997)
Si vous avez lu ce beau roman et vous souhaitez partager votre lecture, ou bien vous avez envie de le découvrir, venez nous rejoindre le :
"M'interrogeant, tout en marchant dans la fraîcheur de la première brume, je découvre que, plus je me sens ainsi passagère dans une ville d'Europe, plus je reconnais l'élan violent qui m'a
saisie, il y a plus d'un an: quitter à la fois ma terre de soleil, un amour brouillé, un garçonnet aux yeux élargis de reproche, oui, partir d'un coup à trente ans, cela me paraissait jaillir
d'une tombe!... D'une tombe
ouverte au ciel certes, d'une tombe quand même! Oh Dieu, l'ivresse de déambuler, de goûter l'errance, plongée dans une telle intensité! jamais, pourvu que je marche, je ne cesserai de me sentir
légère..." Assia Djebar (quatrième de couverture)
à 20h00
au Salon Le Miyanis
132 Bd de Ménilmontant
75020 Paris
Bibliographie :
Romans
Assia Djebar, « La soif », Paris : R. Julliard, 1957
Faïza Guène, « Kiffe kiffe demain », Hachette Littératures, 2004
Jonas Hassen Khemiri, « Montecore, un tigre unique », Le Serpent à plumes, 2008
Autres références :
Anzieu D., Le corps de l’œuvre, Paris, Editions Gallimard, Connaissance De L'inconscient, 1981
Aubert A.E. (2007), « Le métissage et les échafaudages de la temporalité », in L’autre, Vol
8,
n°2, p. 221-234
Barthes R. (1973), Le plaisir du texte, Paris, Seuil
Basto M. B., « Les théories postcoloniales dans les études littéraires pour quoi faire ? Le cas des littératures lusophones », (Maître de Conférences à Escola Superior de Educação de Viana do Castelo) membre associé du Centre d’études africaines – EHESS
Benjamin, W. (1940), « Sur le concept d’histoire», Ecrits français, Gallimard, Folio, 1991,pp 339-347
Derrida J., 1996, Le Monolinguisme de l’autre, Paris, Galilée.
JABLONKA I., L’Afrique et le renouvellement des sciences humaines - Entretien avec Mamadou Diouf - Publié dans laviedesidees.fr, le 9 janvier 2009 Laplanche J., (1990-1991)
Problématique VI, L’après coup. Paris ; P.U.F. ; 2006.
LEAR J., 2007, « Perlaborer la fin de la civilisation », Revue française de psychanalyse, 2007-3, vol. 71, 831-851.
Pouchepadass J., « Que reste-t-il des Subaltern Studies ? », in Critique internationale n°24 - juillet 2004.
MARDI 11 MAI
2010
A 20H
BRIC A BRAC
108 rue oberkampf
75011 Paris
Métro: Rue St Maur-Ménilmontant
Tel: 09 52 54 28 92
Le club de lecture organise la projection du film semi-documentaire, semi-fictionnel La nouba des femmes du Mont Chenoua.
(Prix de Prix de la Critique internationale au festival du cinéma de Venise en 1979) 1978 | 115 min
Réalisation Assia Djebar
Interprétation Sawsan Noweir, Mohamed Haimour
Leïla, jeune architecte algérienne, revient dans sa région natale. A la recherche de ses souvenirs, elle rencontre successivement six femmes qui évoquent pour elle des épisodes de leur vie.
Extrait du discours de Assia Djebar prononcé le jeudi 22 juin 2006 lors sa sa réception à l'Académie française.( rechercher tout le discours dans les archives du blog)
"La jeune femme architecte dans La Nouba des femmes du mont Chenoua, revient dans sa région d’enfance. Son regard posé sur les paysannes quête l’échange de paroles ; leurs conversations s’entrelacent.
Est-ce par hasard que la plupart des œuvres de
femmes, au cinéma, apportent au son, à la
musique, au timbre des voix prises et surprises, un relief aussi prégnant que l’image elle-même ? Comme s’il fallait s’approcher lentement de l’écran, le peupler, mais porté par une voix pleine,
dure comme une pierre, fragile et riche comme un cœur humain.
Ainsi suis-je allée au travail d’images-sons, parce que je m’approchais d’une langue maternelle que je ne voulais plus percevoir qu’en espace, tenter de lui faire prendre l’air définitivement ! Une langue d’insolation qui rythmerait au dehors des corps de femmes circulant, dansant, toujours au dehors, défi essentiel."
mardi 09 février 2010
A 20h00
Au café La contrescarpe
57 rue Lacépède Paris 75005
Tel: 01 43 36 82 88
Métro Monge
Amel Chaouati dialogue avec l'écrivain Wassyla Tamzali à l'occasion de la parution de son essai: Femme en colère. Lettre
d'Alger aux européens désabusés. (Gallimard.2009)
Wassyla Tamzali est une féministe algérienne qui milite pour les droits des femmes en Algérie et au Maghreb. Elle a été directrice des droits des femmes à l'UNESCO. En 2007, elle a publié:
Une éducation algérienne. De la révolution à la décennie noire. (Gallimard)
samedi 06 février 2010
à 18h00
Au café L'institut
1 Bd Saint Germain Paris 75005
(Face à l'institut du Monde Arabe)
Tel: 01 56 24 34 49
Métro Jussieu
Nous avons l'honneur d'accueillir l'Université francophone Galatasaray (Istanbul-Turquie), représentée par Seza YILANCIOGLU et Gözde Şahin.
L'écriture et l'autobiographie
Seza YILANCIOGLU est maître de conférences, dans le département de Langue et littérature Françaises.
Spécialiste de la littérature comparée contemporaine, auteure de plusieurs articles sur l'œuvre de Yachar Kemal, de Nedim Gürsel, d'Aslı Erdogan ainsi que d'Assia Djebar, Annie Ernaux, de Nina
Bouraoui.
Elle est en train d'écrire un livre portant sur "l'identité féminine dans le bassin de la Méditerranée". Le corpus du
livre est composé de textes d'écrivaines Turques, Algériennes Francophones et Françaises.
Ses articles dans le domaine de la littérature comparée sont publiés en Turquie et à l'étranger. (Voir plus de références au bas de la page)
Pour le sujet de la rencontre, elle s'appuiera principalement sur deux ouvrages de l'écrivain Assia Djebar: La soif et Nulle part dans la maison de mon père.
Gözde Şahin est étudiante en master 2 à l'Université francophone Galatasaray dans le département de Langue et Littérature Françaises. Elle prépare son mémoire de maitrise sur Maissa Bey
("La dualité chez Maissa Bey).
Lors de la rencontre, elle souhaite discuter duroman d'Assia Djebar, Vaste est la prison
Bibliographie
- Seza Yılancıoğlu, 2005, “Langue et Identité” in Frankofoni (revue franco-turque du département de langue et littérature Française de l’Université Hacettepe, Ankara-Turquie.
- Seza YILANCIOĞLU, 2007, Histoires des femmes et dévoilement de l’écriture, Uluslarası Vll. Dil, Yazın, Deyişbilim Sempozyumu, 2-5 Mayıs 2007, Selçuk Üniversitesi, Fen-Edebiyat Fakültesi, Bildiri Kitabı, cilt2, Konya, Aralık, ss.679-684.
Mardi 14 avril 2009
A 20h
Au café La Contrescarpe
57 rue Lacépède Paris 75005
Tel: 01 43 36 82 88
Métro Monge
Le club de lecture a le plaisir d’accueillir l’écrivain Nourredine Saadi pour :
Une conversation sur la littérature
algérienne
Bibiliographie de l’écrivain
Il n’y a pas d’os dans la langue (La Tour d’Aigues/Alger, Editions de l’Aube/Barzakh, 2008)
La Nuit des
origines (Roman) (La Tour d’Aigues,
Editions de l’Aube, 2005)
La Maison de lumière
(roman) (Paris, Albin
Michel, 2000)
Dieu-le-fit (roman) (Albin Michel, 1996)
Nombreux autres collectifs
Un article qui fait
référence au roman de Assia Djebar Loin de Médine: Père de
filles,
Nourredine Saadi, in Femmes et hommes au Maghreb et en immigration ; la frontière des genres en question, études sociologiques et anthropologiques, Publisud, 1998
Mardi 07 juillet 2009
à 20h
Café- Restaurant Dune,
18 Avenue Claude
Vellefaux Paris 75010
Tel: 01 42 06 22 14
Métro : Goncourt
(ligne 11)
Assia Djebar, « Pourquoi je fais du cinéma », 1989
Projection du film La Zerda, ou les chants de l'oubli
(Assia Djebar, 1982, 60 minutes)
" Pourquoi, à un certain moment de mon trajet, suis-je allée au travail de cinéma ? »
Plutôt que de dire le cinéma, je dirais l’«image-son». Et je ne me sens pas toutefois quitter la littérature...
La Nouba des femmes du Mont-Chenoua. Ce premier film semi-documentaire, semi-fictionnel
(d’une heure cinquante-deux minutes) m’a pris deux ans (1977-1978) ; plus tard, j’en ai réalisé un second (d’une heure) que j’ai intitulé La Zerda, ou les chants de l’oubli (1982). "
Amel Chaouati
Le 30 décembre dernier, un après-midi littéraire s’est
organisé autour de l’œuvre d’Assia djebar, à Dely-Brahim (Alger) dans les locaux de la SARP (Société Algérienne de recherche en psychologie).
La rencontre a pu avoir lieu grâce à la contribution
et l’organisation de Houria Fetni.
Cette ancienne étudiante de Assia Djebar, en 1962 , à l'université d'Alger dans le département d'histoire, avait pris contact il y a deux années avec le club de lecture. Lors de notre échange à Alger, à la même période, je lui avais fait part du projet consistant à mettre en place une rencontre littéraire en décembre 2008.
Se rappelant de notre discussion, elle a repris contact avec moi en fin d'année pour connaître l’avancée du projet. Loin de cet objectif par manque de coordination et de contacts sur Alger, elle s’est proposée de prendre le projet en main.
La rencontre a eu lieu pendant un après midi frais
mais sous un ciel intensément bleu. Rien
ne maquait à cet instant inoubliable; un espace accueillant, sept participants d’une qualité exceptionnelle, un dialogue serein et producteur, et l’hospitalité algérienne qui fait toujours chaud
au cœur; Houria Fetni avait même pensé au thé et aux petits gâteaux et les maitresses de maison ont apporté le café servi sur un plateau.
Après une présentation biographique brève, Madame Fetni a cité et commenté un article publié dans la revue Jeune Afrique le 30 mars 2008, par HAMID BARRADA ET TIRTHANKAR CHANDA, quelques mois après la sortie du dernier roman Nulle part dans la maison de mon père. (voir archive du blog avril 2008)
La parole m'a été ensuite donnée pour présenter le club de lecture et ses activités.
Des extraits e L’amour, la fantasia et
Nulle part dans la maison de mon père, ont été lus comme démonstration d’une continuité dans l'œuvre d’Assia Djebar.
Parmi les exemples cités, l'incident du tramway qui fait son apparition dans L’amour la fantasia et élaboré dans le dernier roman.
Une articipante en cours de lecture du dernier roman, a noté la capacité impressionnante de la mémoire et des souvenirs dont l'auteur a fait preuve pour l'écrire. Elle est frappée par la force du regard et de l’observation de cette jeune narratrice, visage collé à la vitre du car, pour observer ldeux sociétés qui ne se mélangeaient pas pendant toute la période coloniale ; un extrait de ce passage a été lu à l’assemblée. (p 109)
Un large ébat s’est poursuivi sur différents thèmes :
- Le lassement des auteurs par nationalité ou par la langue d'écriture, question débattue l'an dernier à Alger lors du premier colloque sur la traduction.
- L'inexistante traduction à l’arabe et l’édition de l’œuvre d'Assia Djebar en Algérie .
- Son ccessibilité limitée étant donné le prix des romans importés de France.
- L’absence e l’œuvre des programmes scolaires.
- La méconnaissance des jeunes générations de cette œuvre.
- L’universalité de l’œuvre.
- La place de la peinture dans l’écriture d’Assia Djebar.
mardi 09 2008
à 20h00
Café Bar Salon de thé L'institut
1 Bd Saint Germain Paris 75005
(Face à l'institut du Monde Arabe
Tel: 01 56 24 34 49
métro Jussieu
Notre invitée sera Anne-Brigitte Kern, écrivain, journaliste, passeuse de littératures, productrice à France Culture.
Elle a écrit avec Edgar Morin, Terre-Patrie, Editions du Seuil. Paris 1993.
Trois romans seront au rendez-vous pour discussion et lecture: L'amour, la fantasia, Les nuits de Strasbourg, Nulle part dans la maison de mon
père.
La nuit.... d'Assia Djebar
mardi 14 octobre 2008 à 20h
Au café La contrescarpe
57 rue Lacépède Paris 75005
Tel: 01 43 36 82 88
Métro Monge
Mireille Calle-Gruber, professeur de littérature française à l'université Paris-III Sorbonne nouvelle, sera l'invitée du club qui consacrera la rencontre au dernier roman de Assia Djebar, Nulle part dans la maison de mon père.
Pour information, il sera aussi question du roman L'amour, la fantasia .
Les confessions de Assia Djebar: Ecrire de main morte
Sur Assia Djebar, Mireille Calle-Grubber a écrit:
- Un essai: Assia Djebar. Résistance de
l'écriture (Maisonneuve & Larose, 2001),
- Un volume collectif: Assia Djebar, nomade entre les murs… (Maisonneuve & Larose, 2005-colloque de la Maison des écrivains)
- Assia Djebar, (adpf,2006)
Elle a tourné un film d'entretiens avec Assia Djebar, "Assia Djebar, ou l'écriture dévoilée" réalisé par Pierre Samson.
Les rencontres du club de lecture reprondront à partir du mois d'octobre avec deux grandes personnalités: Mireille Calle-Grubber (octobre) et Anne-Brigitte Kern (décembre).
A Paris, mardi 14 octobre à 20h (le lieu sera précisé ultérieurement)
La soirée sera consacrée au dernier roman Nulle part dans la maison de mon père.
L'invitée sera Mireille Calle-Gruber, Écrivain, professeur de littérature française à l'université Paris-III Sorbonne nouvelle.
Elle a écrit - Un essai: Assia Djebar. Résistance de l'écriture (Maisonneuve & Larose, 2001),
- Un volume collectif: Assia Djebar, nomade
entre les murs… (Maisonneuve & Larose, 2005-colloque de la Maison des écrivains)
- Assia Djebar, (adpf,2006)
- Elle a tourné un film d'entretiens avec Assia Djebar, réalisé par Pierre Samson.
Au mois de décembre, notre invitée sera Anne-Brigitte Kern, écrivain, passeuse de littératures, productrice à France Culture.
Avec Edgar Morin, elle a écrit Terre-Patrie, Editions du Seuil. Paris 1993.
Le progamme de la soirée est en cours d'élaboration. Il sera précisé ultérieurement.
vendredi 27 juin
Invité par les organisateurs du colloque "Assia Djebar, littérature, transmission", le club de lecture organisera sa dernière rencontre de la saison depuis Cerisy, J'aurai l'honneur de recevoir pour la seconde fois, l'écrivain Assia Djebar afin de m'entretenir avec elle sur la question de: La relation de l'écrivain avec ses lecteurs.
mardi 25 mars 2008 à 20h15
Restaurant le Miyanis
132, Boulevard menilmontant
Paris 20°,
Tel: 0147970499
Métro Menilmontant
Le club de lecture a le plaisir de recevoir Dimitra Douskos, doctorante en art et psychanalyse pour nous faire partager en français la communication qu'elle a présentée à Leuven au colloque Sign of the times : the future of psychoanalytic litterary and cultural criticismqui a eu lieu du 30 01 08 au 01 02 08.
"Géographie de la différence: trajectoires de mots entre Assia Djebar et Bracha Ettinger" "Dans ce travail il s'agira de mettre en scène une brève juxtaposition de certaines pensées sur le langage de deux femmes artistes du monde contemporain:
Assia Djebar et Bracha Ettinger. Les similitudes et les différences qui seront présentées et analysées (une historienne et une psychanalyste, un écrivain et un peintre, etc.) sont paradigmatiques et éclairantes pour certaines questions qui traversent les courants critiques aujourd'hui: l'art "féminin", la différence culturelle, le statut de la langue "étrangère" qui permettent en retour des percées créatives, celle d'une éventuelle conception spécifique de l'altérité." (Dimitra Douskos)
Mardi 23 octobre 2007 à 20h00
Café La contrescarpe
57 rue Lacépède Paris 75005
Tel: 01 43 36 82 88
Métro Monge
Le club de lecture ouvre une nouvelle saison avec la lecture d’un texte écrit par Assia Djebar intitulé:
" L’algérienne fugitive de Don Quichotte »
Extrait de Notre Librairie. Revue des littératures du Sud. N° 159. Langues, langages, inventions. juillet - septembre 2005.